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    L'activité intellectuelle

    Tout d’abord, il est primordial de mentionner que les interactions sociales, familiales et professionnelles jouent des rôles importants dans le fonctionnement cérébral. Pour donner un exemple, nulle utilité de pratiquer des exercices d’attention alors que votre conjoint(e) ou supérieur(e) hiérarchique vous harcèle du matin au soir. L’alimentation, le sommeil et l’activité physique influencent également les fonctions cognitives. Une étude portant sur 6000 femmes de plus de 65 ans, réalisée aux Etats-Unis, montra que le risque de déclin cognitif est abaissé de 40% lorsqu’une activité régulière d’environ 4 kilomètres de marche par jour est pratiquée. L’effort physique augmente l’oxygénation du cerveau et celle de tous les autres organes. Cette augmentation a une influence positive sur les capacités de réaction, le raisonnement et la mémoire.

    C’est ainsi qu’une approche globale est réellement la  plus favorable au maintien et au développement des facultés intellectuelles et au renforcement du mental.

 La conservation des capacités cognitives passe par : 

Soins L’esprit et le corps sont intimement liés si bien que les soins que l’on prodigue à son corps auront une incidence positive sur l’esprit et vice et versa. Des études scientifiques ont attesté des effets positifs d’une bonne hygiène de vie, à savoir un bon sommeil, une activité physique régulière ainsi qu’une alimentation naturelle et variée, dans le développement de la mémoire, des capacités d’apprentissage et la diminution des risques de développement de maladies dégénératives. Par ailleurs, une vie riche c'est-à-dire affectivement, socialement et culturellement active et non stressante nourrit l’esprit et l’on observe concrètement l’extension des arborisations des neurones ainsi qu’une augmentation des points de contacts neuronaux.

A l’inverse l’absence de stimulation intellectuelle provoque un déclin des performances cérébrales et de la production intellectuelle:

La pratique de la méditation apaise le mental exerce une action sur les réflexes alimentaires permettant de mieux contrôler la faim. Si dans un premier temps, le vieillissement de l’esprit nous renvoie au déclin des capacités intellectuelles, on s’attache moins à l’incidence du vieillissement sur notre psychologie à savoir la qualité de nos pensées. Il est une expression qui illustre bien l’intrication existant entre nos pensées et notre esprit, c’est la notion d’état d’esprit. L’idée de cette partie consacrée à une approche ciblée des soins de l’esprit est d’améliorer nos états d’esprit et d’apporter un maintien des performances cérébrales. En ce qui concerne le cerveau, nous avons vu, dans la partie traitant de la structure et des fonctions, qu’il reçoit deux flux d’informations : celui provenant des pensées et celui provenant des nerfs sensitifs. En extrapolant légèrement on peut aussi affirmer qu’un message positif provenant des sens affectera positivement nos pensées. C’est par exemple, le bien-être que l’on ressent lorsque l’on écoute une musique qui nous plaît ou lorsque l’on sent une odeur qui nous est positivement familière.

Il existe deux voies possibles pour générer de « bons » états d’esprit :

 1. AMELIORER LE PSYCHISME (l’état d’esprit)

Le sens qui conserve son acuité tout au long de la vie est l’olfaction. Le choix sera de créer une ambiance olfactive propice au bien être psychique. L’aromathérapie est une discipline parente de la phytothérapie puisqu’elle utilise les plantes. Celles-là sont aromatiques dans le sens où elles dégagent une odeur. De préférence, on utilisera des huiles essentielles car elles se trouvent facilement dans les parapharmacies ou les magasins bio. Une huile essentielle est un extrait naturel de plante obtenu par distillation ou à l’aide d’un solvant. On pourra utiliser un brûle parfum dans lequel on verse quelques gouttes d’huiles essentielles. Il est également possible d’utiliser des petites boules en bois que l’on pose sur le radiateur. On y instille quelques gouttes d’huiles essentielles qui s’évaporeront avec la chaleur du radiateur. Lorsque les huiles essentielles sont bien dosées et qu’on les choisit adéquatement, elles n’ont pas d’effets secondaires. En général, les mélanges d’huiles essentielles sont plus efficaces que l’utilisation d’une seule huile et la plupart du temps les senteurs sont plus intéressantes.

Ci-dessous, un tableau de mélanges qui influent sur l’état d’esprit : 

Etats d’esprit

Mélange d’huiles essentielles

Calme et sérénité

1 goutte de benjoin, 2 gouttes de camomille, 2 gouttes de citron, 2 gouttes de mandarine.

Bon moral

2 gouttes d’Ylang-Ylang, 2 gouttes de lavande, 2 gouttes de marjolaine, 2 gouttes de sauge, 4 gouttes de basilic.

Relaxant

3 gouttes d’angélique, 2 gouttes de camomille, 3 gouttes de romarin, 2 gouttes de petit grain, 2 gouttes de néroli.

Stimulation

2 gouttes de saro, 2 gouttes de pin, 2 gouttes de pamplemousse.

Concentration

3 gouttes de cyprès, 2 gouttes de pamplemousse 2 gouttes de romarin, 2 gouttes de menthe poivrée.

Activités artistique et intellectuelles

 L'engagement dans des activités artistiques et la créativité favorisent le bien-être; cela a été prouvé dans différentes études. Les personnes ayant pu développer leurs talents pendant l'enfance et la jeunesse sont plus à même de continuer à avoir une activité lors de l'avancée en âge. Le plus important n'est pas la « qualité » de l'œuvre mais l'activité créative en elle-même. La productivité artistique nous sort de la routine et favorise les rencontres. La production créative est une aptitude peu dépendante des autres fonctions cognitives.

L’attention, la concentration, la rapidité mentale, la mémoire et la flexibilité mentale sont des capacités intellectuelles qui déclinent avec l’âge. Voyons les différents outils qui nous permettront de préserver nos capacités tout au long de la vie. Il ne fait aucun doute que la baisse des stimulations intellectuelles les diminue.

Information : la baisse des capacités mnésiques est directement corrélée au nombre d’années passées à la retraite. 

    2. STIMULATION INTELLECTUELLE

L’activité intellectuelle est très stimulée pendant les études. En plus, en France, avec un système orienté vers la reconnaissance des diplômes, cela nous pousse à nous investir à fond jusqu’à l’obtention du diplôme et ensuite de « nous laisser aller ».

C’est un système ultra motivant pour les enfants et les étudiants. Une fois arrivé à l’âge adulte, ou à un âge avancé, faire des études est une activité rare. Pourtant l’apprentissage, le maniement de nouvelles connaissances et de nouvelles aptitudes sont la clef de la stimulation intellectuelle.

Malgré tout, beaucoup de professions permettent le maintien des capacités intellectuelles à un niveau raisonnable, elles profitent principalement aux personnes les plus diplômées (ingénieurs, professeurs, journalistes, juristes, médecins, consultants, chercheurs, chefs d’entreprise …). L’appréciation de l’évolution des capacités intellectuelles par soi-même est subjective, en plus, nous mettrons en place naturellement des stratégies d’évitement. Les lacunes de mémoire de travail sont facilement imputables au manque de sommeil, au stress ou à une phase défavorable de notre biorythme. Nous mettrons facilement en place des pense-bêtes.

Le plaisir d’apprendre, de créer, d’acquérir de nouvelles aptitudes est très personnel et la difficulté avec laquelle nous y parvenons est propre à chaque personne. La notion de difficulté s’opposant à celle du plaisir, s’astreindre à développer ses facultés intellectuelles peut être un vrai calvaire. Cette difficulté peut aboutir à une perte de confiance en soi : « A quoi bon faire un effort puisque ma mémoire s’étiole ? »

De mon point de vue et d’après mon expérience, je n’aborde pas le sujet en me disant : « Je vais faire cela pour améliorer mes capacités intellectuelles ». Il y a d’abord des choix qui s’offrent à moi et je tente la nouveauté parfois pour me bousculer et d’une certaine façon m’enrichir, mieux me connaître. Tout simplement, lorsqu’en début d’année scolaire, on se retrouve à s’inscrire à une activité sportive, il est judicieux de sortir d’un sport que l’on connaît très bien. Même si on a un attachement affectif à notre précédent entraîneur ou nos coéquipiers. On sort d’un cercle et on rentre dans un autre, on acquière de nouvelles aptitudes. Faire des études est une autre affaire, cela nécessite d’abord un objectif à atteindre qui nous oblige à étudier. Cela peut être une reconversion professionnelle, la perspective d’une augmentation de salaire ou dans le but d’aider d’autres personnes. Par exemple, un parent qui se met à étudier la médecine pour soigner son enfant malade, une personne âgée qui apprend l’informatique pour garder le contact avec ses enfants installés à l’autre bout du monde…

Il arrive que certains préjugés relatifs au vieillissement des fonctions cognitives (pertes de mémoire, démence sénile) entravent la curiosité intellectuelle. On entre alors dans un cercle vicieux : la perte de curiosité entraînant la baisse des capacités qui augmente le manque de confiance en soi et par conséquence de motivation. Il serait judicieux de se fixer des objectifs raisonnables, une marche à la fois et avoir les moyens d’évaluer nos progrès. C’est un peu comme la perte de poids.

Lorsque l’on comprend un nouveau concept, un sentiment d’illumination peut nous envahir. C’est une source de joie et  de satisfaction personnelle. Le cerveau adore, c’est quasi orgasmique.

 Ayez confiance en vous.

 3. DEVELOPPEMENT ET ENTRETIEN DE LA MEMOIRE

Il y a de nombreux exercices permettant de développer la mémoire, on trouve également beaucoup d’ouvrages sur ce sujet. En plus, il existe des ateliers de mémoire partout en France où l’on peut s’entraîner seul ou à plusieurs suivant son niveau. La mémoire a plusieurs facettes : mémoire visuelle, auditive, à court terme, long terme, olfactive, abstraite, associative… C’est ainsi qu’il existe différents types d’approche pour entretenir la mémoire et qu‘il est important de diversifier ses activités. Je vous propose deux exercices permettant d’entretenir et de développer la mémoire.

 1)      Un exercice permettant le développement de la mémoire associative :

 

Vache

Picasso

Tortue

Triathlon

Renard

Natation

Rose

Rugby

Dufy

Monet

Tulipe

Aviron

Margueritte

Crapaud

Coquelicot

Limace

Magritte

Escalade

Jacinthe

Braque

    Pour parvenir à mémoriser ces vingt mots, on peut suivre les étapes suivantes :

-          on regroupe les mots par famille : animaux, peintres, sports, fleurs

-          on apprend les cinq mots par famille

-          on cache un mot de chaque famille et on essaie de le trouver

 

    On pourra progressivement augmenter le nombre de familles de mots pour accroître ses capacités. L’intérêt de développer sa mémoire associative est qu’elle permet de mémoriser à plus long terme que la répétition seule. Ce type d’exercice peut être barbant pour une grande partie de la population ; je dirais qu’il a le mérite d’exister pour les personnes très motivées. Personnellement, il m’est impossible de mémoriser des mots sans un minimum d’intérêt pour ce que je dois retenir. L’apprentissage de textes comme les poèmes peut être un formidable outil pour ceux qui y trouvent un intérêt ; en plus, l’augmentation du savoir permet de renforcer l’estime de soi. 

2)      Une méthode pour développer sa mémoire à court et long terme : apprendre des textes.

     Il faut débuter par des textes courts et faciles pour progressivement augmenter la longueur et la difficulté. C’est une approche ravissante car pour moi, la poésie caresse l’esprit. C’est une méthode proposée par Jean De Brabant. On peut débuter par un poème d’une dizaine de vers pour atteindre des textes, dialogues de plusieurs pages. 

La méthode : on se consacre à l’apprentissage des vers cinq minutes par jour au minimum. Si on choisit d’y consacrer plus de temps comme 15 minutes, il faudra s’y tenir chaque jour.

C’est pourquoi, cinq minutes c’est très intéressant parce que c’est un temps qu’on trouve facilement tous les jours de l’année.

    Tiré du livre: